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Le recours aux réseaux et aux médias sociaux est en expansion, que ce soit par des individus, des institutions publiques ou privées, des entreprises, etc. Les réseaux sociaux au Moyen Orient sont maintenant utilisés à un rythme intéressant. Selon des statistiques, 88% des utilisateurs d’Internet au Moyen-Orient ont au moins un compte sur un site de réseau social. En ce qui concerne les langues utilisées dans la région, les statistiques indiquent que l’arabe et l’anglais sont au premier plan, le taux d’utilisation de l’anglais est de 48%, tandis que celui de l’arabe s’estime de 45%.

 

Le cas de Facebook

D’après des statistiques réalisées en Moyen Orient, il a été constaté que Facebook s’avère être le réseau social le plus populaire dans la région, avec à peu près de 58 millions d’utilisateurs, suivi de Twitter, avec 6,5 millions d’utilisateurs et de LinkedIn avec 5, 8 millions d’utilisateurs.

D’après la même source, il a été constaté que 65% des utilisateurs des sites de réseaux sociaux sont des hommes, les femmes représentent 35% du nombre total d’utilisateurs. En ce qui concerne les tranches d’âge, la plupart des internautes ont moins de 24 ans, suivis par 32% des jeunes ayant 25-34 ans et 11% des internautes ayant 35-44 ans. Pour ceux qui ont plus de quarante-quatre ans, leur taux s’estime de 12%. Quant à leur provenance, les utilisateurs sont répartis au Moyen-Orient, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis occupent le premier rang de la région du Golfe de près de 80%. En revanche, 1 utilisateur de Facebook sur 4 au Moyen-Orient vient de l’Égypte.

 

L’utilisation de Facebook n’est pas sans impact

En 2011, les psychologues Daria Kos et Mark Griffiths ont évoqué dans un article de recherche les conséquences négatives relatives à l’utilisation des réseaux sociaux, parmi lesquelles on note essentiellement : une diminution de la participation aux interactions sociales dans la vie réelle, l’échec scolaire et l’apparition de problèmes relationnels.

Le problème ne se limite pas là puisque Facebook par exemple, a été critiqué pour sa politique de confidentialité. Ses utilisateurs même en étant conscients de la situation actuelle, ne l’ont pourtant pas boycotté, à cet effet l’impact des réseaux sociaux sur nos vies s’avèrent de plus en plus évident.

 

Comment se sortir de cette situation ?

D’autre part, les individus qui se méfient de la manipulation de l’information, même avec l’arrivée de l’ère digitale et des réseaux sociaux, n’ont pas tourné le dos aux sources médiatiques traditionnelles. Évidemment personne ne peut nier que le comportement des ménages aux Moyen Orient a tant changé avec l’avènement des nouvelles sources médiatiques, cependant les médias traditionnels continuent toujours d’exister, tant qu’il y aura des utilisateurs qui se soucient de leur vie privée et qui se méfient de la manipulation des réseaux sociaux. Dans une telle situation, la presse s’avère la source médiatique la plus fiable, cependant pour atténuer l’impact des médias sociaux sur les médias traditionnels, les professionnels de ce secteur comme Bashar Kiwan ont pensé à réconcilier les sources médiatiques traditionnelles et les sources médiatiques numériques. Bashar Kiwan a toujours été intéressé par l’évolution numérique du Moyen-Orient, de ce fait, il a pensé à compléter la presse écrite par des éditions électroniques pour sauver les sources médiatiques traditionnelles ainsi que les victimes de cette ère numérique de la manipulation des réseaux sociaux.